[Témoignage] Souffrir du SIBO au Québec, ce n’est pas une mince affaire!

Aujourd’hui, je ne vous présente pas une recette, une actualité ou un quelconque contenu style de vie. Non, aujourd’hui je vais vous parler d’un mal qui m’afflige depuis de nombreux mois: le SIBO. Loin de moi l’idée de vouloir faire pitié, bien au contraire! En fait, je souhaiterais simplement partager mon parcours avec cette maladie encore bien trop méconnue de la majorité des gens, ce qui pourrait ressembler à un parcours du combattant… Lequel est point aussi plaisant qu’il n’en a l’air! En effet, vivre avec le SIBO au Québec, ce n’est pas une mince affaire!

Pour d’autres articles traitant de la santé, clique ici.

C’est quoi le SIBO?

En fait, le terme SIBO est un acronyme de 4 lettres signifiant Small Intestinal Bacterial Overgrowth. En d’autres termes, il s’agit d’une pullulation microbienne de l’intestin grêle ou une colonisation de bactéries vers l’intestin grêle. Celle-ci associe un dérèglement de la flore intestinale à des symptômes digestifs peu favorables à la plénitude gustative. Lorsqu’une personne en est atteinte, celle-ci est aux prises avec de sérieux ballonnements ainsi que d’une multitude de symptômes digestifs très incommodants.

Le système interne tout entier regorge de bactéries toutes plus utiles les unes que les autres. Pour une personne ne souffrant pas de SIBO, les bactéries digestives vivent dans le gros intestin et se nourrissent des déchets que nos autres organes ne parviennent pas à dégrader. Ces bactéries mangent majoritairement des fibres, se résultant par un rejet des acides gras à chaîne courte, protégeant ainsi notre côlon. Or, pour les personnes atteintes du SIBO, un déséquilibre bactérien est la cause de bien des soucis! En réalité, il se trouve que de bonnes bactéries ou de mauvaises bactéries s’installent dans le côlon et/ou l’intestin au mauvais endroit et nous causent du tort. Le tort d’un déséquilibre. Bien que le SIBO ne soit pas dû à seulement une chose en particulier, on s’accorde pour dire que c’est le résultat de bactéries qui ne sont pas à la bonne place.

Quand l’acide est en cause

Une raison pouvant expliquer le SIBO est le manque d’acidité gastrique dans l’estomac et il se trouve d’ailleurs que c’est probablement mon problème. L’acidité qui est créée dans l’estomac permet d’acidifier le bol alimentaire, afin d’amorcer la digestion. Ce faisant, l’acide élimine au passage les bactéries présentes dans les aliments que l’on consomme. Toutefois, si l’estomac est en manque d’acidité, ces mêmes bactéries pourraient ne pas être détruites et arriveraient vivantes au cœur de l’intestin, favorisant alors le SIBO.

Aujourd’hui, je ne vais toutefois pas énumérer toutes les causes possibles du SIBO. Je vais plutôt vous parler de ma propre expérience, mon parcours avec ce symptôme. Évidemment, je ne suis ni un professionnel de la santé ni un professionnel de la nutrition. Mon avis et mon expérience ne remplacent en aucun cas celle d’un professionnel dans le domaine. Dans les faits, tout a commencé il y a un peu plus de 2 ans. À l’époque, je me plaignais constamment de fréquents maux d’estomac, les fameux reflux gastriques. D’ailleurs, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été aux prises avec cette affection. Seulement, cette fois-ci, c’était plus sérieux.

Ainsi, quand je mangeais, ma gorge et mon œsophage brûlaient et j’avais toujours un sentiment de vide dans mon estomac. Bref, ça n’allait pas très bien dans mon estomac! J’ai donc décidé de consulter un médecin afin de faire la lumière sur ma situation gastrique. Ce dernier m’a conseillé la prise de pantoprazole, un médicament très efficace dans la réduction des maux d’estomac. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça a très bien fonctionné!

Un périple pas SIBO que ça

Entre-temps, des diarrhées plus ou moins intenses ont commencé à apparaître, avec une fréquence toujours plus renouvelée. Aussi, des ballonnements ont surgi après l’ingestion de certains repas. Au début, je ne m’en faisais pas trop, me disant que peut-être j’avais trop mangé. Mais plus les semaines et plus les mois passaient, plus je me rendais compte que j’étais systématiquement ballonné après avoir mangé. J’en étais rendu au point où la seule idée de manger ne me plaisait pas, car je savais qu’après l’ingestion de mon repas, j’allais me sentir très mal pour au moins les 2 prochaines heures.

C’est alors que j’ai décidé de consulter une nutritionniste, afin de régler mon cas. C’est elle qui m’a parlé pour la première fois de la maladie du SIBO. Elle me décrivait les symptômes entourant ce dérèglement et tout concordait. Je semblais avoir trouvé la réponse à toutes mes questions! Pourtant, c’est là que le parcours du combattant commence… Ma nutritionniste m’a alors recommandé de consulter mon médecin. Et ce, afin de prendre rendez-vous avec un spécialiste de la gastro-entérologie. Le tout, pour qu’un test du SIBO puisse être réalisé et qu’un traitement efficace puisse m’être donné. J’ai eu un rendez-vous avec mon médecin, et celui-ci a demandé en clinique gastro-entérologie pour que je puisse faire le test.

Entre incompréhension et torsions (intestines)

On m’a répondu que le test ne se faisait pas vraiment au Québec et que le SIBO était pratiquement la même chose que le côlon irritable. Le médecin m’a toutefois prescrit des antibiotiques pour le SIBO, mais j’ai lu que ça pouvait revenir plus fort qu’avant. En somme, il convient de trouver la cause du SIBO pour ensuite pouvoir le régler. Qui plus est, j’ai appris que le SIBO pouvait causer des problèmes de peau, tel que l’eczéma… Ce dont je suis atteint depuis moult années! Coïncidence?

NOTE: Cet article sur le SIBO, ainsi les informations qui y sont rédigées ne sont présentes qu’à titre informatif. En aucun cas ce contenu ne remplace l’avis d’un professionnel de la santé. Nous ne saurions être tenus responsables si l’information dans cet article s’avérait incomplète, voire désuète. Par ailleurs, sachez qu’il est recommandé de consulter un expert en santé si vous pensez souffrir d’un souci de santé, d’ordre physique ou psychologique.

J’ai toutefois constaté qu’avoir le SIBO au Québec, ce n’était pas de la tarte! À part la professionnelle dans la nutrition, la plupart des gens en médecine à qui j’ai demandé de l’aide n’avait aucune idée de ce que c’était. Et même quand l’heure du traitement est arrivée, les médicaments, je fus redouté par des gens rebutés. Je crois que cette maladie est encore trop peu connue au Québec, malheureusement.

Je me retrouve donc au beau milieu de cette mare de savoir et de méconnaissance. Bref, je navigue dans l’inconnu. Je ne sais pas si je dois prendre le traitement, puisque que la cause est-elle vraiment la prise de pantoprazole? Si je vous fais part de mon histoire avec le SIBO aujourd’hui, c’est pour que vous compreniez que vous n’êtes pas les seuls à vivre avec ces problèmes intestinaux fort désagréables. La diarrhée incessante, les crampes abdominales et les ballonnements successifs aux repas sont-ils réellement attribuables au SIBO? J’y crois, mais j’aimerais beaucoup que ça cesse! Et que des gens comme moi soient pris en charge pour que leur souci puisse être rapidement résolu. Pour que l’errance intestinale finisse enfin!

Sources: Le SIBO, pas si beau!, Andréanne Martin (consulté le 27 juin 2023) + Ballonnement, flatulences : et si c’était un SIBO?, Medadom (consulté le 27 juin 2023) + Can SIBO get into skin?, London Centre for Functional Medecine (consulté le 27 juin 2023)
Zachary Barde

Passionné de cuisine, d'écriture et de tout ce qui est beau et bon pour l'esprit, c'est avec un grand honneur que je vous livre mon magazine web, Les Zackardises ! Allez-y, fouillez, lisez, contemplez. Surtout, dégustez chaque article!

2 réflexions au sujet de « [Témoignage] Souffrir du SIBO au Québec, ce n’est pas une mince affaire! »

  1. Et puis, avez-vous pris le traitement?
    Moi aussi je suis québécoise et j’ai tous les symptômes du sibo et du candidat albicant, car nous pouvons avoir les deux. C’est le même traitement, soit d’arrêter de nourrir ces bactéries (arrêt des glucides, des probiotiques et prébiotiques durant le traitement). Prendre divers plantes antifongiques: berberine, huile d’origan sous forme émulsionné, neem, allicine. Il y a aussi l’extrait de raisin de pamplemousse etc…. Régime stric de sucres et prise de plantes antifongiques durant 4 à 8 semaines. Faire vos recherches pour la posologie.. je m’en vais dans ce protocole, moi qui en souffrirais depuis plus de 4 décennies.

    1. Bonjour Chantale! Merci beaucoup pour votre témoignage et je suis peiné de ce qui vous arrive. Courage, j’espère que vous pourrez trouver le remède qui vous convient. Pour ma part, j’ai pris le traitement et ça fonctionne parfois oui, parfois non. Ça dépend des jours.

Un commentaire? Oh oui!

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.