On dit de Marie Kondo qu’elle est la reine du rangement, la papesse de la propreté et la souveraine du développement personnel. J’exagère à peine! En effet, l’illustre femme d’affaires derrière les livres La magie du rangement et Ranger inspire la joie a su, au fil des ans, se bâtir une entreprise reconnue mondialement et a pu de ce fait convaincre des dizaines de milliers de personnes affamées de conseils que sa méthode KonMari était la meilleure pour ranger les choses. Étant de nature assez ordonnée, je me devais de l’essayer!
Témoignage
Le bon côté des choses
Mon aventure KonMari a débuté en 2017, alors que je fais la lecture du roman La magie du rangement, copie gracieusement prêtée par une amie. Au début, c’est la lune de miel. J’applique à la lettre les précieux conseils de Marie Kondo, non guidé par l’élan de popularité de cette dernière, mais plutôt par le bon sens de ce qu’il contient. Ce qu’elle écrit dans son livre pourrait en fait se résumer par une seule phrase: «Cet objet me met-il en joie?» En d’autres mots, si un objet n’allume plus d’étincelles dans nos yeux et dans notre coeur, bref s’il ne nous met pas en joie, il vaudrait mieux s’en débarrasser.
Commence alors une quête, que dis-je, une mission (!), visant le désencombrement de mes effectifs. On s’entend, je ne possédais pas grand chose! Je n’avais pas 35-40 ans de souvenirs, de meubles et de documents. J’ai ainsi passé TOUS mes biens au peigne fin. Dès qu’un article ne me procurait pas l’étincelle recherchée, je le plaçais dans un sac de dons ou je le vendais. Vous dire la quantité d’objets qui m’ont quittés!
Depuis que j’applique la méthode KonMari, mes choses sont encore mieux classées qu’avant. En effet, même l’intérieur de mes armoires sont rangées! De plus, j’apprécie grandement la technique de pliage des vêtements de la princesse du rangement. Je pense ici aux chaussettes, pantalons et chandails, qui prennent assurément moins d’espace dans mon garde-robe sur rail.
Le mauvais côté des choses
Tout au long de la lecture du livre de Marie Kondo, on apprend à délaisser et jeter tout ce qui ne nous met pas en joie… pour l’instant. Je ne vous laisse pas imaginer les tonnes de choses dont je me suis débarrassées, simplement parce qu’elles ne me mettaient pas en joie, et que j’ai par la suite regrettées. Certains objets avaient une grande valeur, d’autres non, mais me manquent par moment. Je ne dis pas que je suis attaché au matériel, qui n’est que futile, mais plusieurs biens étaient bien pratiques!
Ce que le livre, ou plutôt la méthode KonMari, ne nous dit pas, c’est qu’il est fort possible qu’un objet qui ne nous met pas en joie tout de suite puisse l’être dans le futur. Il faut donc être vraiment sûr quand on décide de se départir d’un objet. Autrement, vous pourriez le regretter!
Le comble?
Quand j’ai su que Marie Kondo possédait désormais sa propre boutique en ligne, composée notamment d’un kimono à 145$, de chaussons pour les pieds, de savon de riz et d’une machine à vapeur portative (pour ne nommer que ces articles), j’ai d’abord cru à une blague. Or, quand j’ai pu constater la véracité de la chose, je me suis questionné quant à la réelle volonté et les valeurs de la compagnie. Doit-on se départir d’objets pour en acheter d’autres, sous prétexte qu’ils sont meilleurs pour le bien-être? Ne serait-ce point le comble pour une entreprise qui prône l’élimination d’objets superflus dans sa maison? Je ne suis pas en train de vous dire qu’il faut absolument renier la méthode KonMari, seulement, je crois qu’il est à chacun d’étudier ce qu’il pense de tout ça!
Toutefois, je ne saurais remercier Marie Kondo pour tous les précieux conseils contenus dans ses livres. La plupart me sont encore utiles aujourd’hui. Et vous, avez-vous déjà essayé cette technique de rangement?
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