Animatrice incontestée, personnalité publique adorée, femme d’affaires assumée et diva auto-proclamée, Varda Étienne est unique. Ne laissant personne indifférent, autant par ses prouesses d’intervieweuse à Sucré Salé que sa verve dans Big Brother Célébrités, c’est une véritable amoureuse de la vie et… de la bouffe. Magnifique rencontre avec une femme qui n’a pas dit son dernier mot, Varda Étienne!
Varda, quelle est ta relation avec la nourriture?
Moi, j’ai une relation assez particulière. Particulière est le terme, c’est-à-dire que j’aime vraiment, vraiment la nourriture. Je te dirais que ça a commencé dès l’enfance, parce que mes parents ont toujours été des gens qui adoraient recevoir à la maison; de vrais épicuriens. C’est une tradition que j’ai continuée.
Comme j’ai vécu en Europe – à Paris pendant un an, je me suis aussi promenée en Italie et en Espagne – j’ai vraiment développé mes goûts. Encore aujourd’hui, la nourriture, c’est pour moi un grand plaisir. J’aime vraiment ça! J’aime aller au marché tester de nouveaux goûts. Je cuisine beaucoup, j’aime la cuisine du monde, j’aime toucher les aliments, je consomme beaucoup de produits du terroir québécois, j’aime beaucoup les algues… J’aime beaucoup la bouffe Zac! (rires)
Tes origines et tes racines haïtiennes doivent certainement influencer les repas à la maison?
Écoute, je te dirais que plus le temps avance, plus je me perfectionne. Il y a des plats que je ne suis pas encore capable de les réussir aussi bien que ma mère, mes tantes ou mes grands-mères… mais je suis pas pire! J’aime beaucoup la cuisine haïtienne, parce que c’est une nourriture qui est très riche et variée. Et je dirais que, sans prétention, c’est la meilleure aux Antilles, toutes Antilles confondues! C’est très bon et c’est très relevé.
J’en cuisine pas assez, malheureusement. Pourquoi? Parce que, écoute, j’en cuisine peut-être de deux à trois fois par mois, mais j’en mange souvent chez maman ou chez une copine qui s’appelle Julia Baptiste et qui a un restaurant, le Méli-Mélo Néo Resto. C’est le meilleur restaurant haïtien au Québec, selon moi.
Quelle serait ta spécialité? Le repas où tu excelles le mieux dans la préparation?
Ah mon Dieu, c’est le poulet en sauce haïtien et le riz blanc avec une purée de lentilles rouges.
Le riz, c’est une grande spécialité d’Haïti!
Oui, et les bananes plantains frites!
Tu souffres du trouble de bipolarité, tu en parles régulièrement d’ailleurs, et je suis convaincu que ça aide beaucoup de gens qui vivent la même situation que toi. À quel point est-ce que tu dirais que la maladie a influencé la relation d’amour que tu as avec la nourriture?
C’est une bonne question, ça. Moi, j’ai un faible pour tout ce qui est sucré. J’adore les pâtisseries! Je dis souvent à la blague Zac, quand je vais dans une pâtisserie, c’est comme un alcoolique qui va à la SAQ! Je suis incapable de me retenir, donc j’en consomme beaucoup. Mais la maladie fait en sorte que, quand je ne vais pas bien, je ne mange pas du tout. Donc quand je recommence à aller mieux, c’est toujours un plaisir pour moi de recommencer à consommer la nourriture, parce que comme je dis, c’est un grand plaisir que j’éprouve.
Merci beaucoup. Tu contribues vraiment à faire tomber les barrières, c’est tout à ton honneur.
Merci infiniment.
Dans ta vie d’animatrice et de chroniqueuse, comment est-ce que tu gères ta faim?
J’ai toujours, toujours des trucs à grignoter dans ma voiture. J’ai soit du fromage, soit des amandes ou des morceaux de chocolat noir. Ça, j’en ai tout le temps! J’ai toujours quelque chose à grignoter dans mon sac à main, ou sinon, j’arrête pour m’acheter des beignes! Je suis ambassadrice pour Mr. Puffs! Ce que je fais, là, je commande des boîtes de 33 beignes et je les mange dans une journée ou une journée et demie. Mon taux de sucre explose, mais j’aime vraiment ça!
Au moins, tout ce sucre te permet d’être au top de ta forme quand tu fais des entrevues!
Yessir, absolument! (rires)
Récemment, tu as participé au phénomène télé de l’heure, Big Brother Célébrités. Je tiens à dire que tu étais ma préférée!
Ah, tu es un amour Zac, merci!
Dans la maison, comment se passait l’heure des repas?
Écoute, c’était très convivial et très intéressant, parce que la majorité d’entre nous savent cuisiner. La queen pour moi, c’était Laurence Bareil, parce qu’elle préparait des salades aussi bonnes que comme chez Mandy’s. Elle était vraiment très calée. Richardson et moi avons cuisiné des plats haïtiens que, à notre grand plaisir, toute la maison a appréciés. François cuisine pas pire aussi. Jean-Thomas est complètement nul, mais il est toujours prêt à aider à la préparation des repas!
Oui, ça s’est très bien passé. Ce qui était très bien aussi, c’est que la production nous donnait carte blanche, donc on pouvait commander ce que l’on voulait. On commandait l’épicerie et c’était livré 2 ou 3 fois par semaine. On n’avait pas d’indications, donc on pouvait commander des filets mignons, des crevettes, du saumon… on avait vraiment le choix. Je ne peux même pas m’imaginer les factures d’épicerie! On mangeait très, très bien! Et tout le monde, on cuisinait tous ensemble.
L’heure du repas était-elle fixe? Par exemple, le déjeuner à une telle heure, le dîner à une autre…
Non, mais on s’arrangeait pour que le souper soit pris avec tout le monde. Moi, je me réveille très tôt le matin, vers 4h, et je me couche relativement tôt. Donc, il m’arrivait de souper avant tout le monde, mais à 90%, je mangeais avec les autres. On tentait de partager le repas, mais tu as des gens comme Kim, Claude et François, qui eux, s’entraînaient beaucoup. Donc parfois ils mangeaient plus tôt.
Pour le dîner, c’était très rare que l’on mange tous ensemble. Moi je mangeais parfois avec Maxime ou Richardson. On préparait chacun nos trucs pour le dîner.
En tout cas, c’est certain que ça va te créer de super bons souvenirs!
Absolument, tout à fait!
Parlant de souvenirs, aimerais-tu nous raconter ton plus beau moment culinaire?
Oh mon Dieu, mon plus beau moment culinaire à vie, il est très simple. Il y a quelques années, 4-5 ans, j’étais en Haïti – je suis née à Montréal, mais je vais souvent en Haïti – car souvent, l’automne et l’hiver sont difficiles pour moi au niveau psychologique. Je vais à la maison de ma famille, à la mer, et on va pêcher dans un canot très simple, au milieu de la mer. On pêche le poisson, on revient à bon port et on le cuisine sur le charbon avec du piment, du sel, du poivre et du citron. C’est absolument délicieux! C’est le truc le plus simple à faire, mais le plus goûteux. C’est incroyable!
Je n’en doute pas une seconde! Parfois, la simplicité vaut davantage que le plus raffiné des plats.
Tout à fait! Comme moi, tu vois, j’aime beaucoup les plats raffinés, mais un truc comme ça, ça me fait tripper. Je suis obsédée par la cabane à sucre. Le plat qui, à mon avis, est le plus représentatif de la nourriture traditionnelle québécoise, ce n’est pas le pâté chinois, mais bien un repas à la cabane à sucre! J’adore ça Zac, j’adore ça!
Outre la cabane à sucre, rien n’égal un bon repas au restaurant! Lequel est ton favori?
Mon restaurant favori, c’est Petros, sur la rue Laurier. C’est un restaurant grec où les plats sont exquis, frais et bien préparés. On y est très bien reçu. J’adore, j’adore, j’adore ce resto! Et je te dirais mieux que ça, c’est le seul restaurant qui n’était pas une commandite que Big Brother a accepté qu’on commande de là.
Ça donne vraiment le goût! Je peux y aller?
C’est hallucinant!
À la fin de chacune de mes entrevues, je pose la même question. Pour toi, je crois savoir la réponse, mais bon. Es-tu plus du style sucré ou salé?
(rires) Je suis hyper sucrée! (rires)
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Merci infiniment Varda pour cette sublime entrevue que tu m’as accordée. Ton talent n’a d’égal que ta gentillesse et ta verve de vivre, et je t’en remercie. Mwen te dekouvri yon fanm plis pase eksepsyonèl!
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ses adresses gourmandes
- Petros, 234 Avenue Laurier Ouest, à Montréal.
- Da Emma, 777 Rue de la Commune Ouest à Montréal.
- Béatrice, 1504 Rue Sherbrooke Ouest à Montréal.
- Méli Mélo Néo Resto (mon restaurant haïtien préféré!), 2466 Rue Bélanger à Montréal.
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