Notre série télévisée préférée du moment, The Morning Show, est depuis peu de retour sous le feu des projecteurs. Et on ne peut que clamer haut et fort à quel point cette 3e saison est puissante et remplie de moments d’ores et déjà mémorables. L’épisode The Green Light n’a fait qu’accentuer cette impression que nous avons, qu’il s’agit probablement de la meilleure saison à ce jour.
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40 milliards partis en fumée 💸
D’entrée de jeu, rappelons que lors du précédent épisode, Cybil Reynolds s’était vue mise hors-jeu par le conseil d’administration. Le tout, après une occasion ratée de redorer son blason terni par un scandale, au moyen d’une entrevue sur le plateau du Morning Show. Tout heureux des événements, Cory Ellison se rendit donc auprès de Paul Marks pour conclure le rachat d’UBA à 40 milliars de dollars. Malheureusement, le milliardaire assumé a admis qu’il avait d’autres plans. Que la chaîne diffusant TMS n’était plus dans ses priorités.

L’épisode The Green Light débute ainsi en pleine conférence des investisseurs, au cours de laquelle les têtes d’affiche de la chaîne vont à la rencontre des donateurs, dans l’espoir d’y courtiser quelques spots publicitaires payants. Cette opportunité d’acquérir des actifs est d’autant plus importante cette fois-ci, en raison de la situation financière précaire d’UBA, pratiquement au bord de la faillite.
Alex ravive la flamme… Stratégie ou réelle passion?
Après cette matinée, Alex Levy retrouve Cory dans son bureau et l’interroge sur ses docu-séries. En fait, il semble que celles-ci n’aient pas été présentées aux investisseurs car, aux dires de Cory, « UBA flirte avec le désastre financier ». Alex accepte alors la proposition de son patron de se rendre à la fête dans les Hamptons, afin de courtiser les responsables publicitaires.
Toutefois, elle se réserve de lui dire qu’elle entreprend, ce même après-midi, de raviver l’intérêt de rachat auprès de Paul Marks. En fait, Alex y voit sans doute une occasion d’obtenir plus de pouvoir au sein de la chaîne UBA. Elle décide donc de faire plus ample connaissance avec Paul, en vue de remettre la vente sur la table. Intrigué, Marks suit Alex jusqu’à Coney Island, dans le fabuleux parc d’attraction Astroland. Le duo échange et discute de tout et de rien, puis, inévitablement, la question du rachat fait son arrivée.

Ensuite, Paul lui demande pourquoi une animatrice de sa trempe, qui a vécu un feu roulant de défis liés à la chaîne, tient-elle ardemment à maintenir à flot UBA? Celle-ci affirme qu’elle aimerait terminer ce qu’elle a commencé. « Nous avons dit que nous allions faire beaucoup de changements, et nous n’y sommes pas encore ». Mais parviendra-t-elle réellement à procéder à quelque changement que ce soit? Ou n’est-ce qu’un leurre pour s’attirer les bonnes grâces des hauts dirigeants?
Elle espère sans doute qu’en obtenant un siège au conseil d’administration, ou un titre plus élevé. Cela lui permettrait de prendre part aux décisions.
Retour inattendu et arrivée triomphale
Entre temps, ne baissant pas les bras, Cory envoie sa protégée Stella rencontrer deux publicistes éreintants, qui semblent peu intéressés à jaser affaires. Convaincus que Stella n’a bu que de l’eau, ils lui lancent un ultimatum : Ils paieront 200 000$ par spot publicitaire à heure de grande écoute si la serveuse lèche l’eau sur la table. À ce moment, Stella, visiblement agacée, n’ajoute rien et accepte de renier ses valeurs pour sauver in extremis UBA. Résultat : Cory obtient un prêt de 8 milliards de dollars pour maintenir à flot le navire télévisuel.

Mais sa célébration est de courte durée, car il apprend peu après que Fred Micklen, l’ancien patron d’UBA, aura un droit de regard sur les dépenses de la chaîne. Son influence pourrait bien pousser Cory dans ses derniers retranchements, alors que le magnat déchu s’est justement allié à un important investisseur de la chaîne. Le tout, afin de contrôler les allées et venues budgétaires de Cory. Ce faisant, si le prêt est contracté, les médias sauront que Fred agit toujours au sein de l’entreprise, causant certainement l’émoi!

C’est à ce moment précis que, sous fond de musique rythmée et sans crier gare, Alex et Paul débarquent en hélicoptère sur la plage de la maison de Cory. Clap de fin pour The Green Light! 🚁